Cette rétrospective est consacrée à l’œuvre de Lia Pasqualino, élève de Letizia Battaglia, et qui a fait du portrait une voie singulière pour explorer l’humanité.

L’œuvre de Lia Pasqualino se situe à la croisée du portrait et du reportage : ses images en noir et blanc conjuguent proximité et distance, intimité et discrétion. Voir le cœur des humains est la véritable ambition de Pasqualino : capter dans les traits non une identité, mais une intériorité.

Lia Pasqualino privilégie une approche discrète, patiente qui attend que le moment advienne plutôt que de l’imposer. Ses portraits ne sont pas des poses, mais des instants arrachés au flux de la vie : visages d’artistes, d’écrivain.e.s, de cinéastes – de Jeanne Moreau à Valeria Bruni Tedeschi, de Michel Piccoli à Emmanuel Carrère – mais aussi d’inconnu.e.s ou d’enfants des rues de Palerme. Toujours avec la même intention : saisir sans troubler, révéler sans forcer.