Mostra fotograffica : Diane Moulenc & Ilaria Abbiento

Du 23 novembre au 29 décembre

Galerie una Volta – Bastia

→ Inauguration le 23 novembre à 18h30

Depuis 2017, le Centre Méditerranéen de la Photographie et Photolux Festival à Lucca, ont initié un programme de résidences d’artistes dans le cadre d’une collaboration durable qui propose d’encourager la recherche et l’échange culturel (Toscane-Corse) pour la jeune photographie émergente sur le plan international.

Aria

Ilaria Abbiento (lauréate du Centre Méditerranéen de la Photographie).

Projet réalisé à Bunifazziu, en novembre 2021, avec l’aide de la Ville de Bonifacio et l’office de tourisme, le conservatoire du littoral, l’office de l’environnement de la Corse. Le travail mené par l’artiste présente un nouveau chapitre de son anthologie aquatique qui comprend trois éléments : l’eau, la terre (blanche) et le ciel. Elle précise qu’elle a été « enchantée par la clarté d’un paysage parsemé de pierres blanches, calcaires, qui se modifient avec le vent et l’eau de mer (…) »

Fuori

Diane Moulenc (lauréate de Photolux)

Le projet mené dans le cadre de la résidence d’artiste à Lucca en mars 2022, présente une série réalisée hors les murs de la vieille ville toscane que beaucoup de corses connaissent et apprécient. La photographe n’hésite pas à s’inscrire dans une temporalité singulière et précise que « photographier est ici un geste d’ancrage. Par ce geste, je regarde. Je me donne les moyens d’accéder au monde. Je vais chercher la beauté d’un instant partagé dans la rue, d’une rencontre que seule la curiosité me permet de recevoir (…) »

Fra li monti

Diane Moulenc

Cette série est le journal d’une marche à travers la Corse, du nord au sud à l’été 2022.

« Pour la première fois c’est un espace naturel et non urbain que j’arpente avec mon appareil photo. Pour la première fois encore, je photographie ces montagnes aux pieds desquelles j’ai grandi. L’esprit vidé par la marche, il n’existe plus que la roche et la lumière. La respiration s’amplifie, tout semble ralentir. Les paysages semblent s’inscrire dans les corps. »

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