Pour sa première exposition chez Thaddaeus Ropac, l’artiste autrichienne Martha Jungwirth (née en 1940 à Vienne) présente une nouvelle série de peintures de figures animales et abstraites rendues avec sa palette caractéristique de rouges, violets, jaunes et magentas. Les œuvres ont été réalisées pendant la pandémie, presque comme un journal d’isolement, reflétant le lien intime de Jungwirth avec elle-même et le monde extérieur. Ce qui a émergé, ce sont des peintures expressives, poétiques et émotionnelles, allant de formats plus petits à des polyptyques évoquant des mythes anciens, les limites des civilisations et la fragilité de la vie.

Le travail de Martha Jungwirth puise dans diverses sources – le corps humain, les voyages, l’histoire de l’art, la mythologie, les contextes historiques, sociaux et politiques – capturant des impulsions internes éphémères qui sont enregistrées dans la peinture. Ses compositions oscillent entre abstraction et figuration, l’inconscient et l’intentionnel, déliés et libres, uniquement engagés dans leur propre vérité.