Dès les années 60, Marinette Cueco intervient in situ dans la nature où elle scrute et puise les éléments, souvent les plus modestes, pour des interventions et installations éphémères. A partir de 1970, elle construit peu à peu une oeuvre importante constituée d’ herbiers, d’entrelacs, d’ardoises. Elle joue de la souplesse des joncs capités, de la raideur du carex, pour entrelacer les herbes, les nouer, et d’une seule ligne, elle déploie un dessin en suspens. L’herbe inscrit dans l’espace un réseau fragile de volutes, de noeuds, de lignes.