Pour Platon et pour Aristote, elle représentait la faculté paradoxale et mystérieuse de transformer les épreuves en plaisir en se transportant hors de soi-même par la métaphore de l’art qui rend tous les sentiments avouables.

Katarsis, tel est le nom choisi par la plasticienne Laurence Gontier pour l’exposition qui sera présentée au château de Mongenan du 14 juin au 2 juillet et qui réunit une vingtaine de peintures et autant de poèmes. Originaire de la région bordelaise, Laurence Gontier a été attirée par l’art et la poésie dès sa plus tendre enfance. Mais c’est par le biais de l’audiovisuel qu’elle s’est exprimée tout d’abord, l’image et l’actualité lui apportant leur lot quotidien de tensions et d’épreuves.

Désormais enseignante, c’est aussi, parfois, à travers un dialogue intergénérationnel qu’elle parvient à exprimer les sentiments qui la taraudent.

« Katarsis, dit-elle, est une exposition de peintures et de poèmes qui portent sur tous les maux. Ce travail résulte de ma quête de connaissance et la recherche d’une métamorphose au terme de laquelle je pourrai enfin apparaître véritablement. »

Dans le cadre de la célébration de son 40° anniversaire d’ouverture au public, le château de Mongenan est heureux d’accueillir après les grands devanciers Molinier et Belaubre une artiste contemporaine dont les réflexions sur la nature et la place de la femme de la société s’insèrent parfaitement dans la thématique du Siècle des Lumières .