L’exposition met en lumière les héroïnes du début du XIXe siècle et leur représentation dans les arts. Une centaine d’œuvres (peintures, sculptures, manuscrits, objets d’art) permettent de découvrir des héroïnes revisitées ou inventées par le romantisme : héroïnes du passé, héroïnes de fiction et héroïnes en scène. Un parcours en trois temps qui tisse des liens entre les Beaux-arts, la littérature et les arts de la scène (qui jouent au XIXe siècle un rôle majeur dans la diffusion d’un héroïsme féminin aux accents tragiques).

Sappho, Jeanne d’Arc, Marie Stuart, Héloïse, Juliette, Ophélie ou Atala : ces femmes ancrent dans l’imaginaire collectif de l’époque une certaine vision du féminin. Dans les beaux-arts, la littérature ou la musique, l’héroïne romantique vit des passions fortes, éprouve le désespoir et la mélancolie, aime et meurt d’aimer. Le parcours s’intéresse également aux femmes du XIXe siècle qui mettent en scène ces héroïnes dans leurs œuvres, bien que la création de l’époque soit majoritairement masculine.