Denis Laget est un peintre qui, comme l’écrit Jérémy Liron, échappe au paradigme de l’art contemporain, son mode médiatique, ses codes, son esthétique. C’est, dit-il, qu’il a toujours pensé que « la peinture avait à s’occuper du monstre » entendons : ce qui manifeste l’écart, la dissonance vis-à-vis de la norme, l’étrange, le composite, ce qui est incorrect. Si l’on s’en remet à la définition antique d’Aristote : « ce qui va à l’encontre de la généralité des cas mais non pas à l’encontre de la nature envisagée dans sa totalité ».

Edmond Quinche vit et travaille dans le canton de Vaud. Traversée d’ombres et d’apparitions, d’enchevêtrements, d’arbres dansants et de paysages du Jura, l’œuvre du peintre Suisse, qui expose avec parcimonie, nous entraîne sur le territoire de l’inconscient avec une rare puissance poétique.