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- Musée d’Art et d’Histoire de Lisieux
Musée d'Art et d'Histoire de Lisieux
38, boulevard Pasteur,
14100 Lisieux
- France
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02 31 62 07 70
Thématiques principales :
Archéologie ; Arts décoratifs ; Beaux-Arts ; Civilisations extra-européennes ; Ethnologie
Thèmes des collections :
Archéologie nationale : Gallo-romain, Paléo-chrétien ; Art moderne et contemporain ; Art religieux ; Arts décoratifs : Céramique, Textiles ; Arts du spectacle : Théâtre et Opéra ; Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture ; Civilisations extra-européennes : Africaines ; Photographie, Numismatique ; Ethnologie : Costume, Métiers et Outils ; Histoire : Histoire locale et régionale, Histoire religieuse
Historique des collections :
Une partie des collections provient de l'ancien musée des Beaux-Arts de Lisieux et l'autre est issue des débris de l'ancien musée du Vieux-Lisieux détruit durant la seconde guerre mondiale. Les collections ont été reconstituées depuis 1977
Atouts majeurs :
Lisieux, ville meurtrie, ville blessée : avant d'être détruite en juin 1944, Lisieux était connue comme étant la capitale du pan de bois. C'est-à-dire que toutes les rues du centre ville, étroites et peu salubres, étaient ornées de maisons à deux étages dont les façades s'ornaient de poteaux sculptés et d'animaux sauvages. Le feu de juin 1944 emporta tous ces trésors et Lisieux fut reconstruite. Sa mémoire s'est réfugiée dans les collections de son musée, qui, par des tableaux, des dessins, des photographies, toutes sortes de souvenirs comme des prospectus publicitaires des anciens magasins et des témoignages, tente de recréer le souvenir de ce que fut Lisieux avant-guerre
Les céramiques du Pré d'Auge : ces céramiques sont mythiques. Eblouissantes, elles ornent les toitures des manoirs de la région. Colorées et toujours éblouissantes, elles sont utilisées comme des objets de luxe dans la région de Lisieux mais aussi, vraisemblablement à la cour d'Henri IV et de Louis XIII. Uniformément glaçurées de vert et d'ocre, ces objets servent à la vie quotidienne des habitants du Pays d'Auge, qu'ils soient de la ville ou aux champs. Cette production est unique, tant par la qualité et l'ingéniosité des glaçures que par celle des formes, qui juxtaposent les objets quotidiens et luxueux. L'enjeu économique était tel au XIXème siècle au moment où ces objets eurent la faveur des collectionneurs, qu'ils furent copiés. Arrivés sur le marché à cette époque, ils pertubent encore la fièvre des collectionneurs qui veulent des objets d'origine. Le Musée de Lisieux rassemble la collection la plus complète dans ce domaine
Lisieux antique : César parlait de la tribu des "Lexovii", gaulois habitant le site actuel de Lisieux. Les archéologues, de fouilles en fouilles, parviennent à mieux comprendre l'évolution de Lisieux au fil de l'occupation romaine, suivie des évènements médiévaux qui virent sortir de terre une ville dont le symbole principal existe encore : la cathédrale des XIIème et XIIIème siècles. Le musée de Lisieux conserve un ensemble exceptionnel, pour le nord de la France, de peintures murales gallo-romaines. Grâce à des fouilles qui ont mis à jour un cimetière de plus de 1000 tombes de la fin de la période gallo-romaine, le musée peut présenter des verres exceptionnels mérovingiens. Leur modèle venait de la frontière rhénane et des environs de la résidence impériale de Trèves
Lisieux, la capitale du Pays d'Auge : hommes et femmes de Normandie, comme ceux de toutes les régions de France, portaient des costumes qui les différenciaient des cités et des pays voisins. Lisieux et sa région, le Pays d'Auge, eurent donc des éléments de costume qui étaient communs à tous les augerons, mais des détails permettaient de savoir si la femme venait de Honfleur, Trouville ou Lisieux. Le Musée de Lisieux possède des coiffes du Pays d'Auge et principalement de Lisieux, des bijoux normands, des châles en cachemire et de nombreuses blaudes brodées qui étaient caractéristiques de la silhouette du paysan ou du maquignon normand
Artistes :
Artistes de l'époque de Louis-Philippe. Flandrin. Courbet. Drolling fils. Boudin. Picabia.
Services :
Services commerciaux : librairie
Activités culturelles :
Expositions temporaires
Visites guidées : thématiques
Accueil des scolaires : visites
Pour les enfants, un livret pédagogique de découverte de l'époque gallo-romaine est disponible à l'accueil
Crédits : Museofile
Archéologie ; Arts décoratifs ; Beaux-Arts ; Civilisations extra-européennes ; Ethnologie
Thèmes des collections :
Archéologie nationale : Gallo-romain, Paléo-chrétien ; Art moderne et contemporain ; Art religieux ; Arts décoratifs : Céramique, Textiles ; Arts du spectacle : Théâtre et Opéra ; Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture ; Civilisations extra-européennes : Africaines ; Photographie, Numismatique ; Ethnologie : Costume, Métiers et Outils ; Histoire : Histoire locale et régionale, Histoire religieuse
Historique des collections :
Une partie des collections provient de l'ancien musée des Beaux-Arts de Lisieux et l'autre est issue des débris de l'ancien musée du Vieux-Lisieux détruit durant la seconde guerre mondiale. Les collections ont été reconstituées depuis 1977
Atouts majeurs :
Lisieux, ville meurtrie, ville blessée : avant d'être détruite en juin 1944, Lisieux était connue comme étant la capitale du pan de bois. C'est-à-dire que toutes les rues du centre ville, étroites et peu salubres, étaient ornées de maisons à deux étages dont les façades s'ornaient de poteaux sculptés et d'animaux sauvages. Le feu de juin 1944 emporta tous ces trésors et Lisieux fut reconstruite. Sa mémoire s'est réfugiée dans les collections de son musée, qui, par des tableaux, des dessins, des photographies, toutes sortes de souvenirs comme des prospectus publicitaires des anciens magasins et des témoignages, tente de recréer le souvenir de ce que fut Lisieux avant-guerre
Les céramiques du Pré d'Auge : ces céramiques sont mythiques. Eblouissantes, elles ornent les toitures des manoirs de la région. Colorées et toujours éblouissantes, elles sont utilisées comme des objets de luxe dans la région de Lisieux mais aussi, vraisemblablement à la cour d'Henri IV et de Louis XIII. Uniformément glaçurées de vert et d'ocre, ces objets servent à la vie quotidienne des habitants du Pays d'Auge, qu'ils soient de la ville ou aux champs. Cette production est unique, tant par la qualité et l'ingéniosité des glaçures que par celle des formes, qui juxtaposent les objets quotidiens et luxueux. L'enjeu économique était tel au XIXème siècle au moment où ces objets eurent la faveur des collectionneurs, qu'ils furent copiés. Arrivés sur le marché à cette époque, ils pertubent encore la fièvre des collectionneurs qui veulent des objets d'origine. Le Musée de Lisieux rassemble la collection la plus complète dans ce domaine
Lisieux antique : César parlait de la tribu des "Lexovii", gaulois habitant le site actuel de Lisieux. Les archéologues, de fouilles en fouilles, parviennent à mieux comprendre l'évolution de Lisieux au fil de l'occupation romaine, suivie des évènements médiévaux qui virent sortir de terre une ville dont le symbole principal existe encore : la cathédrale des XIIème et XIIIème siècles. Le musée de Lisieux conserve un ensemble exceptionnel, pour le nord de la France, de peintures murales gallo-romaines. Grâce à des fouilles qui ont mis à jour un cimetière de plus de 1000 tombes de la fin de la période gallo-romaine, le musée peut présenter des verres exceptionnels mérovingiens. Leur modèle venait de la frontière rhénane et des environs de la résidence impériale de Trèves
Lisieux, la capitale du Pays d'Auge : hommes et femmes de Normandie, comme ceux de toutes les régions de France, portaient des costumes qui les différenciaient des cités et des pays voisins. Lisieux et sa région, le Pays d'Auge, eurent donc des éléments de costume qui étaient communs à tous les augerons, mais des détails permettaient de savoir si la femme venait de Honfleur, Trouville ou Lisieux. Le Musée de Lisieux possède des coiffes du Pays d'Auge et principalement de Lisieux, des bijoux normands, des châles en cachemire et de nombreuses blaudes brodées qui étaient caractéristiques de la silhouette du paysan ou du maquignon normand
Artistes :
Artistes de l'époque de Louis-Philippe. Flandrin. Courbet. Drolling fils. Boudin. Picabia.
Services :
Services commerciaux : librairie
Activités culturelles :
Expositions temporaires
Visites guidées : thématiques
Accueil des scolaires : visites
Pour les enfants, un livret pédagogique de découverte de l'époque gallo-romaine est disponible à l'accueil
Crédits : Museofile
