Réunies principalement auprès de l’artiste dans les années 70, puis d’importants collectionneurs italiens et français, la majorité des peintures et dessins que nous exposons n’a jamais été montrée.
La sélection couvre les différentes périodes de l’artiste, de 1948 à 1998, des plus poétiques aux plus insoutenables (« Nous ne sommes pas les derniers ») pour en montrer, autant que la diversité, la cohérence, entre l’atrocité des camps, la résistance à la mort et la beauté orientale ou rupestre des chevaux, des collines dalmates. Des cadavres apparaissent derrière la beauté de ses paysages rocheux ou ses motifs végétaux. La beauté de Ida, son épouse, résiste au vieillissement. Zoran Music a été marqué par les « peintures noires » de Goya mais aussi sa culture austro-hongroise et les charme de l’Orient via Venise.