Pour les 10 ans de l’association ADAGE, Ascension Martinez, responsable du Pôle Arts Plastiques, plonge les visiteurs dans un univers artistique et multiculturel en mettant en lumière des artistes de plusieurs horizons : France,
Angleterre, Espagne et Cuba.
Une programmation inédite qui sera rythmée en 6 étapes exceptionnelles, l’objectif est d’emmener le public dans un voyage créatif et interculturel à travers des techniques
variées.
La première exposition démarrera avec deux artistes labruguiéroises, Martine Ramon (Mine) et Mary Lamou, peintures et sculptures se conjugueront dans les dépendances de la cour du Château de Cardaillac.

* MARTINE RAMON : La curiosité de Mine a guidé sa vie, et reste le leitmotiv de ses acquisitions intellectuelles, manuelles…etc. Rien à priori, ne prédisposait Martine à
devenir peintre. Rien, sinon l’envie, la curiosité et le talent. Cette rencontre avec la peinture a eu lieu en 2016, lorsque ses changements de vie lui laissent le loisir de se
découvrir. Sa peinture est en Elle… intuitive, libre, sans recherche extérieure. Elle crée sans jamais chercher sur la toile ni ailleurs. La peinture de Mine, se caractérise par une recherche autour de la matière et de la couleur. Ses œuvres à la composition rigoureuse dégagent un équilibre évident. Ses jeux de couleurs engendrent des ambiances multiples dans lesquelles apparaissent des ciels étoilés, des tempêtes parfois, et les quatre éléments.
Ses gestes donnent vie à des formes qu’elle exploite et sublime, recherchant l’harmonie au gré de son ressenti. Textures et formes se mettent au diapason, à la recherche
d’une lumière, d’une énergie qui, elle l’espère, traverseront les visiteurs.
Ces expositions empreintes d’une certaine mystique laissent cependant la part belle à l’improvisation, voire au hasard. Mais ce hasard, pour être pleinement réussi, requiert une parfaite maîtrise technique dans l’utilisation conjuguée des encres, de l’acrylique, ou de l’huile sur une même toile. La technique et les innombrables détails quant à eux,
raviront les plus fins observateurs.
C’est donc un voyage, dans un univers secret – le vôtre peut-être ? – que vous convie Mine, dont la sincérité et l’authenticité sautent aux yeux.

* MARY LAMOU : Initialement destinée à une carrière musicale, Mary Lamou est autodidacte, et a d’abord étudié au Conservatoire National de Toulouse, puis s’est tournée vers la sculpture. Influencée par son père Jean-Jacques Lamou, sculpteur à Paris, elle s’est d’abord formée auprès de Charles Moquet, dit Cha Mokeur, créateur et ferronnier d’art. Mary Lamou s’inspire de mythologie et légende tels que Sedna, le Phœnix ou la série des Mandragores, quelques influences mésopotamiennes comme la Nubienne, Esther ou la cité d’or de cuivre et de lumière.
Ses sculptures sont réalisées à la cire et soudure a l’arc pour créer plus de finesse et de lascivité .
Elle s’inspire également de l’actualité et rejoint la cause des femmes iraniennes ou encore celle de certaines minorités.