L’exposition trouve son articulation au fil de différentes géographies.
Au rez‑de‑chaussée, Marchoul et sa famille, la brève époque montoise, les années à La Cambre.À l’étage, Marchoul en figure de militant au service de l’Estampe, en initiateur inspirant, et jusqu’à l’évocation de son travail à l’Atelier du Livre de Mariemont, puis bien évidement, de son œuvre elle‑même.
Il nous semblait en effet important d’y revenir mais sous un nouvel angle, puisque le musée avait proposé une exposition monographique de l’artiste en 1989 intitulée Marchoul paysages intérieurs .
La préparation de cette exposition nous a permis de rencontrer un bon nombre d’anciennes et d’anciens de Marchoul. Des rencontres enthousiasmantes et profondément humaines durant lesquelles les mots qui revenaient le plus souvent à propos de Gustave Marchoul furent : recettes, lumière, métier d’art, travail.
Il est frappant de constater combien Marchoul a été capable de construire sans façonner, les personnes passées par son enseignement. Chacun a son univers spécifique. Marchoul ne produit pas de clone de lui‑même. Son enseignement est centré sur une grande rigueur, un savoir et une curiosité infinie pour les techniques. Il est par contre infiniment taiseux sur le fond. Tout juste cherche‑t‑il à gommer l’anecdotique.