Andréhn-Schiptjenko présente, du 18 octobre au 23 novembre, la première exposition monographique de Cecilia Bengolea à Paris. L’artiste pluridisciplinaire argentine a développé une œuvre aux multiples facettes dans laquelle elle considère le mouvement, la danse et la performance comme des sculptures animées et où elle est à la fois sujet et objet de son travail. Ici, elle explore le potentiel des impressions lenticulaires qui reflètent les mouvements générés par le spectateur dans l’image bidimensionnelle même.

Le pratique de Cecilia Bengolea (Buenos Aires, 1979) est pluridisciplinaire et comprend notamment la performance, la vidéo et la sculpture. L’artiste utilise la danse comme un outil et un moyen de favoriser une empathie radicale et un échange émotionnel. Elle imprègne sa pratique des énergies symboliques que l’on trouve dans la nature et les relations entre les êtres, et forme ses compositions autour du concept même du corps – à la fois individuel et collectif. Bengolea a développé une œuvre aux multiples facettes dans laquelle elle considère le mouvement, la danse et la performance comme des sculptures animées et où elle est à la fois sujet et objet de son travail.
À la suite de son exposition personnelle Liquid Guru, présentée dans notre galerie de Stockholm en 2020, Bengolea approfondira son travail sur le potentiel des impressions lenticulaires qui reflètent les mouvements générés par le spectateur dans l’image bidimensionnelle même. L’exposition présentera également une nouvelle œuvre vidéo et sera aussi accompagnée d’une performance.
Bengolea est connue pour ses collaborations avec des artistes visuels, des artistes de dancehall et des chorégraphes. Elle a co-créé plusieurs pièces de danse pour le Ballet de Lyon, le Ballet de Lorraine et le Pina Bausch Tanztheater Wuppertal.

On peut actuellement voir le travail de Bengolea dans l’exposition Infinite Woman, curatée par Alona Pardo à la Fondation Carmignac, pour laquelle elle a également conçu une performance unique pour le vernissage de l’exposition, ainsi qu’à The Vinyl Factory, à Londres. Parmi ses projets institutionnels récents, citons une grande présentation personnelle d’une série de performances, de sculptures et de vidéos au Musée d’art contemporain MUDAM de Luxembourg en 2022, ainsi que des expositions au Musée Thyssen Bornemisza 2021, 2024, Copenhagen Contemporary 2023, Guggenheim Bilbao 2021, 2022, la Biennale de Gwangju 2014, 2020, et des performances à la Bourse de Commerce – Collection Pinault, Paris 2021, Art Basel Parcours, Bâle 2021, La Casa Encendida, Madrid 2021, Tank Shanghai 2020.
Ses œuvres figurent dans d’importantes collections publiques et privées, dont TBA21 Academy, MIRE – Fond_Cantonal d’art_contemporain, The Vinyl Factory, Le CNAP – Centre National des Arts Plastiques, Le Consortium Dijon, Fiorucci Art Trust, Tank Shanghai, Fundación Arco, Museo Reina Sofia, Kadist France, Mudam Luxembourg et MONA – Museum of Old and New Art of Tasmania.
Bengolea a récemment été invitée à enseigner dans le cadre du programme de maîtrise en performance de l’Université d’architecture de Venise, en Italie. Elle vit et travaille à Paris et à Buenos Aires et est représentée par Andréhn-Schiptjenko depuis 2020.

Cecilia Bengolea, Deary Steel, at MUDAM, Luxembourg, 2022