Du 19 septembre au 17 octobre 2025, la Galerie de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Orléans accueille Anna Steward dans le cadre de la France Design Week, pour la restitution de son travail effectué au cours de sa résidence arts-sciences encadrée conjointement par l’ESAD Orléans et son laboratoire de recherche ECOLAB, le Centre de Biologie Moléculaire du CNRS et Le Studium Loire Valley Institute for Advanced Studies.

Inspiré par la science-fiction et ancré dans l’astrobiologie, BioQuantum Record imagine comment la vie pourrait accueillir son reflet – une altérité extraterrestre – à travers les subtiles asymétries propres à tout être vivant. Et si, au lieu d’envoyer un message dans l’espace, nous envoyions la vie elle-même ? L’installation réunit micro-organismes, prototypes sculpturaux et traces matérielles, ouvrant un espace poreux entre l’art et la science, le soi et l’autre, la Terre.

Anna Steward explique que “Le BioQuantum Record est un projet artistique spéculatif qui réinvente la façon dont nous pourrions communiquer avec les formes de vie microbiennes, défiant le concept d’intelligence anthropocentré. Il explore l’idée que les collectifs microbiens pourraient être la forme de vie la plus commune au-delà de la Terre, et cherche des moyens d’interagir avec eux à un niveau moléculaire. Le format de science-fiction combine un design ludique avec des découvertes scientifiques réelles, pour la créativité et l’exploration de concepts réels et fantastiques. Cette fusion se traduit par un objet visuellement et conceptuellement stimulant, où des éléments imaginatifs améliorent la présentation de découvertes scientifiques réelles, rendant les idées complexes à la fois accessibles et engageantes.”
L’exposition BioQuantum Record, à la fois restitution de résidence, exposition de rentrée et événement rattaché à la France Design Week, sera inaugurée à l’occasion de la soirée de rentrée de l’ESAD Orléans “The Party 2”. Durant cette soirée, Anna Steward présentera également une restitution du workshop proposé aux étudiants lors d’une semaine intensive de travail collectif intitulé “STRANCE FAMILAIRIES : EXPREIMENTINGE WITH OHTERNESS” ainsi qu’une performance proposée en duo avec Sebastian Gfellner au titre évocateur “Alien in the Closet”.