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- Musée Gassendi
Musée Gassendi
64 boulevard Gassendi,
04000
Digne-les-Bains
- France
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04 92 31 45 29
Thématiques principales :
Archéologie ; Beaux-Arts ; Sciences de la nature ; Sciences fondamentales
Thèmes des collections :
Antiquités etrangères : Egyptiennes ; Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Médiéval, Moderne ; Art moderne et contemporain (Land art) ; Arts décoratifs : Céramique, Orfèvrerie ; Arts du spectacle : Cinéma
Beaux-Arts : Dessin, Peinture, Sculpture ; Civilisations extra-européennes : Africaines ; Collections militaires (Médailles) ; Archives papier, Photographie, Numismatique, Sigillographie, Histoire des sciences (cabinet de physique et d’optique du XIXe siècle) ; Ethnologie : Métiers et Outils ; Sciences fondamentales : Astronomie, Physique ; Sciences de la nature : Botanique, Entomologie (papillons), Géologie, Herpétologie (reptiles), Invertébrés, Ichtyologie, Malacologie, Mammalogie, Minéralogie, Ornithologie, Paléontologie ; Sciences et techniques : Sciences médicales
Historique des collections :
Le musée est fondé en 1885 par l’aquarelliste Paul Martin et l’ingénieur Louis Daime. Nommé conservateur en 1905, le peintre Etienne Martin (fils de Paul Martin) va mettre en place la section des Beaux-Arts grâce, en majeure partie, aux dons des membres de l’Association des Artistes Marseillais. Il met ainsi en lumière un aspect de l’art provençal au moment de la Belle époque (1880-1914)
Le Petit Séminaire fut édifié à Digne en 1885. Son fondateur, Mgr Meirieu, souhaitait former des prêtres aux disciplines scientifiques. Il ne négligea rien pour que ceux-ci aient une instruction aussi complète que possible. Sensiblement à la même période, un dignois, Hippolyte Fortoul, ministre de l’Instruction Publique et des Cultes, dote le premier lycée de Digne (construit en 1884) d’une somme conséquente permettant l’acquisition d’un ensemble d’instruments scientifiques. Enfin, des naturalistes passionnés et chevronnés, membres de la Société Scientifique et Littéraire des Basses-Alpes et de la commission du musée, offrirent d’importantes collections. Entre autres donateurs, il convient de citer M.Daime et M. Ollivier pour les collections géologiques et entomologiques, Mr Chabrand pour les animaux naturalisés. En 1965, le Petit Séminaire ferme ses portes ; ses collections sont alors réparties entre le musée et le Collège du Sacré Coeur. En 1993, la collection scientifique est enfin présentée au sein du musée : elle regroupe, pour la partie héritée du cabinet de physique et d’optique, les objets du Petit Séminaire, du Sacré Coeur et du Collège Gassendi.
Le musée est hébergé sur son site d’origine – 2 000 m² avec jardin en centre-ville. Il a toujours conservé sa double vocation (musée des beaux-arts et musée de sciences), qui s’est vue confortée par l’ouverture en 2003 d’un musée «réinventé», où le public passe librement de l’art aux sciences, de l’ancien au contemporain.En 2000, le musée s’est associé à la Réserve Géologique de Haute-Provence pour produire et gérer une collection d’art contemporain dans la nature en relation avec ces deux pôles art et science. Les oeuvres sont issues de la résidence des artistes au CAIRN, centre d’art ; la collection d’art contemporain est, de ce fait, en prise directe avec les caractéristiques culturelles, sociales et économiques du territoire. Le CAIRN (Centre d’Art Informel de Recherche sur la Nature) est un partenariat entre le musée Gassendi et la Réserve Géologique de Haute-Provence. Les artistes invités ont le choix d’intervenir dans la galerie du CAIRN (un espace d’exposition de 200 m²), au sein du musée Gassendi ou au Musée-Promenade (le parc du siège de la Réserve Géologique) mais ils peuvent aussi – fait unique – intervenir sur le territoire même de la réserve, soit yn « terrain de jeu » de 200 km²
Atouts majeurs :
Collections encyclopédiques (sciences naturelles, cabinet de physique et d’optique du XIXe siècle, collections beaux-arts du XVIe au XIXe siècle, art contemporain, archéologie). Peinture provençale du XIXe siècle
Cabinet Gassendi (1592 – 1655) : érudit humaniste qui élabora une philosophie empiriste englobant l’histoire, l’archéologie, les arts, les sciences naturelles, l’astronomie et les mathématiques. Sa critique de l’aristotélisme l’a conduit à remettre en lumière la philosophie atomiste d’Épicure, ce qui lui a valu d’entrer un temps en conflit avec Descartes
Cabinet Etienne Martin (1856 – 1945) : peintre et conservateur au musée de Digne de 1905 à 1945. Cet espace a été construit à partir des éléments connus de la demeure familiale, la Villa Saint-Martin, acquise en 1873. Dans le Century de New York, le consul des Etats-Unis la décrit comme « remplie de trésors d’art et de goût, renfermant des tableaux et des esquisses reçues en souvenir de Corot, Daubigny, Vollon, Diaz, Huguet, Ziem et d’autres artistes plus ou moins renommés. C’est un cas presque unique de trouver dans une petite ville de province, une habitation aussi remplie que la sienne de meubles, d’armures et d’ornements anciens… »
Cabinet botanique en l’honneur du docteur Simon-Jude Honnorat : médecin à digne, il étudia la flore de la région, la géologie, les fossiles et les insectes, et publia en 1848 le premier dictionnaire de la langue provençale
Salle des sciences du XIXe siècle : La plupart des objets et spécimens qui forment les collections scientifiques du musée proviennent du Petit Séminaire : cabinets de physique, de chimie, collections d’histoire naturelle, observatoire, télescope frappé aux armes de Mgr Meirieu, évêque de Digne en 1849, fondateur du Petit Séminaire, ainsi qu’un astrogoniomètre de son invention. Pendule cosmographique de Mouret (l’instrument fut breveté en 1865 après 22 ans de mise au point)
Histoire locale, de l’âge de bronze au XIXe siècle
L’étoile des Alpes : pièces d’orfèvrerie nées des mains d’Antoine Colomb, né à Digne en 1826. Il fut le premier à monter en bijoux les petits fossiles noirs en forme d’étoile, dits pierres de Saint-Vincent, du nom de la colline où on les ramassait. Pour observer les étoiles, Pierre Gassendi grimpait au sommet de Saint-Vincent. Esprit curieux, il remarque sur le sentier ces étranges pétrifications en forme d’étoiles qu’il décrit en 1630 et nomme Astéries ou pierres étoilées. C’est la plus ancienne mention des Pentacrinus tuberculatus, fossiles marins, fragments d’animaux de la famille des échinodermes (oursins et étoiles de mer). L’étoile de Saint-Vincent est une pierre protectrice contre l’envoûtement et les maléfices. A ce titre, elle figure dans la vitrine des objets de conjuration du Museon Arlaten fondé par Frédéric Mistral, ami d’Antoine Colomb. Après Antoine Colomb, plusieurs artisans bijoutiers fabriquèrent des bijoux jusqu’à la fin des années 1970. Ces fossiles de 200 millions d’années sont protégés par la Réserve géologique de Haute-Provence depuis 1984. Il est possible de les ramasser s’ils sont naturellement dégagés par l’érosion, mais il est interdit de les extraire de leur gangue rocheuse.
Artistes :
Andy Goldsworthy, Herman de Vries, Trevor Gould, Paul Martin (1830-1903), Etienne Martin (1856-1945), Carlo Maratta , Jean-Antoine Constantin, Francesco Ruschi, Hubert Duprat, Tom Shannon , Antoine Colomb
Services :
Pars Saint-Benoît, musée promenade : ouvert toute l’année, entrée libre
– Avril, mai, juin, septembre et octobre (7j / 7) : 9h – 12h et 14h – 17h30 (16h30 les vendredis)
– Juillet et août (7j / 7) : 9h – 13h et 14h – 19h (semaine) ; 10h30 – 12h30 et 14h – 19h (week-end)
– Le reste de l’année : fermé les week-end et jours fériés
Activités culturelles :
Expositions temporaires
Ateliers pédagogiques : jeune public (scolaire, individuel, groupe), visites guidées générales, thématiques accompagnées d’ateliers, à partir des collections permanentes et des expositions temporaires, de la maternelle au lycée, sur rendez-vous. Durée : de 45 mn à 2h, jusqu’à la demi-journée, la visite varie en fonction des demandes de l’enseignant et de l’âge des scolaires. Certains thèmes peuvent être envisagés en une ou plusieurs interventions. Il peut également y avoir des animations à l’extérieur, afin de collecter des objets, de constituer un herbier, d’appréhender des oeuvres in situ (en collaboration avec le CAIRN, centre d’art)
Crédits : Museofile
