Cette exposition veut faire voir Horta avec un autre regard.
Oublions les questions des styles et les images toutes faites sur cet architecte. Tentons même d’oublier un instant l’Art nouveau ; une étiquette utile mais parfois réductrice. Portons alors un regard sans idées préconçues sur Horta et voyons ce qu’il nous dit (et ce qu’il nous cache) : Le rôle de sa femme, Pauline Heyse et de ses mentors : Balat et Viollet-le-Duc ; son inspiration tournée aussi vers l’Egypte, la Grèce, le XVIIIème siècle. Sans parler de son admiration pour l’opéra Garnier et le Palais de Justice de Bruxelles ; Horta, architecte éclectique ?
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Pour comprendre le vocabulaire de Horta après 1918, seront également présentés des restitutions 3D de deux créations disparues : la maison que Victor Horta a réaménagée et restaurée au 136 avenue Louise et qui fut détruite ainsi que la salle de musique de chambre du Palais des Beaux-Arts malheureusement définitivement défigurée il y a une quarantaine d’année. Ces deux restitutions ont été réalisées par le Laboratoire Alice de la faculté d’architecture La Cambre Horta.
La maquette originelle du Palais des Beaux-Arts sera présentée en contrepoint d’une maquette du Pavillon des Passions humaines réalisée par les étudiants de Saint-Luc.
Cette exposition est aussi la possibilité, pour le Musée Horta, de se doter de nouvelles réserves de mobilier aux normes les plus rigoureuses. Grâce au soutien du Fonds Baillet Latour et à l’ingéniosité du ferronnier d’art Luc Reuse, le musée dispose dorénavant de réserves modernes et adaptables en cas d’exposition grâce à un système inédit de portes vitrines – les réserves se transformant en vitrines d’exposition à la demande.
Pour l’inauguration de ce système modulable, une sélection de chaises majeures seront exposées.